Envie de découvrir davantage le style IPA ou de le faire découvrir à vos proches ? Focus sur 5 bières qui méritent le détour.
A l’heure où l’India Pale Ale (IPA) s’est imposée comme un style de bières incontournable dans les bars, les nouveautés ne manquent pas. En témoigne la Black IPA (5,4%) signée Demory Paris. La brasserie de Bobigny (Seine-Saint-Denis) propose dans son bar parisien de la rue Quincampoix (4ème arrondissement) une IPA très céréalière, mais facile à boire. En dépit des apparences, cette bière se prête bien à une dégustation en pinte, la contenance la plus répandue au bar. Un bel équilibre entre les notes torréfiées et houblonnées.
“L’IPA a mis ses habits d’hiver! A la dégustation, cette bière présente les caractéristiques d’une IPA classique: une amertume agréable combinée aux notes fruitées des houblons west coast. L’ajout de quelques kilos de malt torréfié suffit à lui donner cette belle robe noire, sans que les arômes grillés ne prennent le dessus”, précise Jonathan Kron, cofondateur, à propos de la Black IPA (houblons Columbus, Citra et Sabro; malts Pils, Caravienne et Mroost 1400 MD). A découvrir aussi, la Soon Cooked, une sour IPA douce amère.
Notes d’agrumes…
Au rayon nouveautés, la brasserie parisienne BapBap ne déroge pas à la règle avec un renouvellement très régulier de ses bières éphémères. En témoigne la Rêves Party (7%), une sour IPA très fruitée, légèrement juicy et résineuse, qui se déguste doucement. “On a une bonne balance entre l’amertume et l’acidité”, précise Simon Pinault, nouveau manager de la taproom, en évoquant cette bière (malts d’orge Pilsen et CaraRed, malt de blé; houblons Citra, Monroe, HBC 630). La brasserie recommande de l’associer… avec des moules-frites.
A défaut d’être une West coast IPA (ce que la brasserie réussit avec sa Vertigo), la Rêves Party, plus acidulée, permet de mettre un pied dans la catégorie, et ne déroutera pas les habitués de la brasserie, qui avait déjà exploré les confins de ce style avec la Bull’s Eye, une incroyable West coast Double IPA (que l’on regrette!), et la No Coast IPA.
… et de noix de coco
Les modifications très régulières du menu du bar à bières parisien Hoppy Corner (2ème arrondissement) permettent aussi d’élargir son scope autour des IPA. Dans le turfu (8,5%) est, ainsi, un classique de la brasserie yvelinoise O’Clock Brewing. Une New England IPA à l’attaque très céréalière, avec une patte bien houblonnée, avant de basculer sur des notes résolument fruitées. Autre découverte, Bumblebee Lullaby (5,8%), de la brasserie polonaise Stu Mostów : une bière très ronde, présentant une belle amertume, facile à déguster.
La Wilson Coconut (7,8%), signée de la brasserie espagnole Basqueland (en collaboration avec la brasserie danoise Gamma Brewing Co), est encore plus accessible : cette hazy IPA se veut très douce, arrondie grâce à la noix de coco, mais s’éloigne des codes traditionnels de l’IPA. “Des couches de noix de coco, de fruit de la passion, de pamplemousse et de fleurs qui s’entremêlent, une bouche hyper moelleuse grâce à l’ajout d’avoine et de blé et une légère amertume finale”, explique l’équipe de Basqueland. Difficile, ensuite, de ne pas trouver de nouveaux amateurs d’IPA !
Des nouveautés chez BapBap
En plus de rénover sa taproom parisienne, rue Saint-Maur (11ème arrondissement), pour bénéficier d’un comptoir plus large et la positionner comme une “boutique de dégustation”, BapBap a lancé la Paris-Brest (7%), une pastry stout (malts Pilsen, Abbaye, Carafa; houblon Magnum). Une bière douce, réconfortante, présentée comme un “Paris-Brest liquide”, aux notes pâtissières. On y retrouve des noisettes grillées, des amandes, de la vanille, du lactose (qui ne prend pas le dessus), et de la cassonade. La Metro Mambo (4,8%) est, elle, une witbier onctueuse, brassée avec des pêches de vigne, des pêches blanches, des écorces d’orange et de la coriandre. Une bière très accessible.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.