La sélection de la rédaction

3 nouveaux restaurants pour passer un doux automne à Paris et en proche banlieue

4 min de lecture

Gramaci, Meïda, Baan PhadThai : focus sur 3 nouveaux restaurants, à Paris, Saint-Ouen et La Défense, pour vos repas d’automne.

Gramaci

Salle de restaurant - Restaurant Gramaci à La Défense (Hôtel Renaissance)

A l’orée de la Grande Arche de La Défense (Hauts-de-Seine), l’hôtel Renaissance Paris La Défense (330 chambres, 4 étoiles) a entièrement repensé son restaurant. Renommé Gramaci à l’été 2024, il compte attirer davantage de clients extérieurs avec une nouvelle identité donc, mais aussi une nouvelle ambiance, une terrasse et un nouveau menu. Le bar et la salle de restaurant sont disposés dans le même établissement. “Au terme de quatre mois de travail, nous avons pu renouveler entièrement notre offre et notre décoration, et changer des plats classiques de la brasserie”, souligne Amina, maître d’hôtel, qui nous a accueilli il y a quelques semaines.

Arancini à la truffe - Restaurant Gramaci à La Défense (Hôtel Renaissance)

Arancini à la truffe

Linguine à la bisque - Restaurant Gramaci à La Défense (Hôtel Renaissance)

Linguine à la bisque

L’architecte d’intérieur londonien Aaron David Clark a repensé la salle, tandis que l’élégante vaisselle est peinte à la main. Les chefs Matteo Renzi (carte principale) et Marine Zerbib (pâtisserie) ont participé à l’élaboration de l’offre food. On débute volontiers le repas par les arancini à la truffe, que l’on ne saurait trop recommander, en guise d’entrée à partager. Très réussis et assez puissants, ils permettent de jouer la carte comfort food avant de passer aux linguine à la bisque, avec leur tartare de gambas et du citron de Menton. Un contraste chaud/froid avec le poisson qui est intéressant. La bisque est présente dans l’esprit d’une soupe, tandis que le tartare apporte du croquant et de la fraîcheur. On reste, en revanche, sur notre faim avec l’entrecôte, dont la cuisson laisse à désirer.

Affogato - Restaurant Gramaci à La Défense (Hôtel Renaissance)

Affogato

Gramaci spritz - - Restaurant Gramaci à La Défense (Hôtel Renaissance)

Gramaci spritz

Un affogato (glace vanille et café), incontournable de la restauration italienne, en dessert, et l’on peut repartir doucement vers la gare située à proximité. A noter, pour les amateurs de cocktails, le Gramaci spritz (liqueur de sureau Fair, Lillet rosé, vin Côtes de Provence, prosecco, Mediterranean tonic Fever-Tree), qui permet vraiment de renouveler cette recette iconique. Très vineux au nez, le cocktail rappelle pourtant bien les codes du spritz, et est plus moelleux en milieu de bouche. Le Lillet apporte de la longueur. Un limoncello spritz ainsi qu’un mango spritz sont également proposés.

Icone de lieu - Good Ware60 cours Valmy, 92800 Puteaux

Meïda

Mohamed Cheikh - Meïda - Restaurant à Saint-Ouen-sur-Seine (Bertrand Hospitality)

Mohamed Cheikh

A Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), l’émulation culinaire est de mise : après le food court Communale et l’installation de Thierry Marx, le quartier de la mairie accueille Meïda, un restaurant pensé comme une brasserie méditerranéenne, dans le giron de Bertrand Hospitality, la branche du Groupe Bertrand dévolue aux adresses d’exception. Aux manettes, Mohamed Cheikh, révélé dans “Top Chef” en 2021.

Meïda - Restaurant à Saint-Ouen-sur-Seine Meïda - Restaurant à Saint-Ouen-sur-Seine (Bertrand Hospitality)

“Nous nous sommes appuyés sur les inspirations du chef, de sa double culture et de ses nombreux voyages en Méditerranée. Nous nous sommes donc dirigés vers cette cuisine solaire. Nous avons mixé l’esprit des grandes brasseries avec une décoration méditerranéenne et une ambiance décontractée. Nous avons imaginé un restaurant généreux et accessible autant dans le rapport qualité-prix que dans l’accueil convivial”, nous explique le groupe.

Negroni sur Seine - Meïda - Restaurant à Saint-Ouen-sur-Seine (Bertrand Hospitality)

Le tartare de bœuf ou la bavette d’aloyau ont été revisités, aux côtés d’un houmous au zaat’ar (pois chiches au citron, huile d’olive) ou d’une volaille rôtie aux épices douces, langues d’oiseaux tlitli, raisins secs qui plaisent déjà. Côté cocktails, en plus de quatre cocktails création, trois classiques revisités, au prix doux de 11,50 euros, Le Negroni sur Seine (gin Bombay Sapphire infusé à la vanille, vermouth Martini Rubino infusé à la cannelle, Campari infusé à la cardamome) vaut le détour. Le nez est porté sur la cannelle et sur l’amande douce. En bouche, on retrouve les marqueurs du Negroni. La cannelle reste légère, la cardamome est très présente, et on décèle un côté herbacé prononcé. Plusieurs recettes sans alcool ont aussi été imaginées.

Icone de lieu - Good Ware10 place de la République, 93400 Saint-Ouen-sur-Seine

Baan PhadThai

Baan PhadThai - Restaurant thaïlandais à Paris

Une salle aux tons bleus décorée avec soin, sans ostentation. L’esprit d’une pièce que l’on aurait réservé pour les réceptions, sans chichis. Rue Montmartre, dans le 2ème arrondissement de Paris, depuis le mois de juin 2024, bienvenue chez Baan PhadThai, premier du nom en France. Expatrié depuis 25 ans en Thailande, c’est un Français, Frédéric Meyer, qui est à l’origine de l’enseigne (créée en 2011), qui compte 11 restaurants en Asie.

“Le phadthai est un plat qui est plutôt récent dans la cuisine thaïe. La recette est assez simple mais le plus important c’est la complexité de la sauce. Une recette de base contient environ 5 à 6 ingrédients; chez Baan PhadThai, on en utilise 18 pour obtenir un goût plus précis et qui rassemble la typicité de la cuisine thaïe : le sucré, le salé. L’acidité, le piquant et l’amertume”, explique Frédéric Meyer. Les plats sont faits maison. Parmi les best-sellers, figurent le curry jaune de crevettes et la salade de bœuf.

Ped Yang - Baan PhadThai - Restaurant thaïlandais à Paris

Ped Yang

I-Tim Kati - Baan PhadThai - Restaurant thaïlandais à Paris

I-Tim Kati

Il convient de se concentrer sur le phadthai, dont la recette au canard, imaginée pour le restaurant parisien, le Ped Yang (16€): nouilles de riz au canard rôti, sautées avec la sauce maison; oeufs, cacahuètes, pousse de soja, tofu, ciboulette thaïe. On apprécie la diversité des ingrédients, l’originalité du choix du canard, et le croquant des accompagnements. Les quantités sont en revanche un peu justes. A découvrir aussi, le Ped Yang, au poulet grillé, une introduction efficace à ce plat (14,50€). On fond, en dessert, pour le I-Tim Kati (7€), le dessert emblématique du restaurant de Bangkok, avec une glace à la crème de coco et ses condiments. Un instant de pure douceur, notamment accompagné de riz, pour lequel on reviendra sans doute à l’heure du goûter.

Icone de lieu - Good Ware46 rue Montmartre, 75002 Paris

— Image de couverture générée par intelligence artificielle

2879 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
La sélection de la rédaction

A Paris, le Jefrey’s lance un menu de cocktails autour du cinéma et des films cultes

9 films ont servi d’inspiration au bartender Anthony Rostoucher pour créer un menu de cocktails servi en octobre-novembre 2024 au Jefrey’s, un bar à cocktails parisien.
Entreprises

A Paris, Kiez fête les dix ans de l’ouverture de son premier bar germanophile

L’enseigne parisienne de bars germanophiles Kiez, qui proposent des bières et des snacks allemands dans un esprit décontracté, a dix ans. Le concept évolue très légèrement.
La sélection de la rédaction

A Paris, le 1802, bar spécialisé dans le rhum, repense son menu de cocktails autour des matériaux

“Matières”, le nouveau menu du 1802, bar à cocktails parisien spécialisé dans le rhum, propose une clef d’entrée par les matériaux des contenants. Une approche surprenante imaginée par Donovan Chouari et Paul-Antoine Herbet, les nouveaux managers.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter