The Lovers Rum, Dead Man’s Fingers et Goslings : trois noms à identifier pour renouveler l’exercice du cocktail au rhum. Avec des recettes surprenantes.
The Lovers Rum
Free Spirits Distribution a profité du salon Paris Cocktail Festival, organisé mi-novembre, pour mettre en orbite The Lovers Rum, une marque lancée par David Cordoba. Le monsieur n’est pas inconnu dans le secteur : ce barman argentin a roulé sa bosse dans des bars anglais et écossais avant de devenir brand ambassador, sept ans durant, du rhum Bacardí puis de représenter une société à Singapour. Son entreprise porte le surnom qu’on lui a longtemps attribué, « Mr. Daïquiri ». « Le citron vert est très important dans ce cocktail créé en 1909 et originellement un long drink, rappelle-t-il. La notion d’hospitalité a toujours été étroitement liée à ce cocktail, destiné à être partagé. »
En déplacement pour présenter ses produits, David Cordoba n’a pas oublié la notion d’hospitalité. Il propose d’emblée un Suprême Daiquiri (5 cl de The Lovers Rum VI, 2,5 cl de jus de citron vert frais, 2 cuillères à café de sucre brun, champagne brut nature Drappier), un cocktail flamboyant qui sera recommandé aux cafés-hôtels-restaurants. The Lovers Rum VI (43%) associe des rhums originaires de la Barbade, du Nicaragua, du Guatemala, de la République Dominicaine, du Panama. Il est exempt de sucre et de caramel. « Il s’agit d’une nouvelle étape de ma carrière, dans le même univers », se réjouit-il.
Dead Man’s Fingers
Revendiquant un esprit « décalé et rebelle », la gamme de rhums Dead Man’s Fingers (distribuée par CBH) tire son nom d’un restaurant des Cornouailles écoulant du crabe et 150 rhums… et qui fabriquait son propre spiritueux. Les branchies du crabe pouvant être toxique, le nom était tout trouvé, d’autant plus qu’une plante amazonienne, la Decaisnea, est aussi appelée « dead man’s fingers » !
Le producteur et embouteilleur indépendant britannique Halewood (ici représenté par Romain Drahonnet, business development manager) a acquis 50% des parts du restaurant pour développer un rhum épicé (37,5%), multi-médaillé ; un rhum à la noix de coco (37,5%) très onctueux, prochainement disponible dans les bars à cocktails, ainsi qu’un rhum (Hemp, 40%) infusé au chanvre, houblon et CBD, très surprenant, notamment recommandé avec du cola. En cocktail, le Chanvrotage associe 5 cl de rhum Dead Man’s Fingers Hemp, 20 cl de ginger ale Double Dutch, des feuilles de menthe et quartier de citron vert en garnish.
Goslings
CBH pousse aussi les feux sur Goslings (déjà présenté cette année au Rhum Fest). « La famille Goslings était négociante et a fabriqué son propre rhum », rappelle Corentin Delvert, brand ambassador. L’aventure dure depuis huit générations. En France, les consommateurs peuvent notamment retrouver son produit phare, le Black Seal (40%), qui a donné son nom au désormais célèbre cocktail Dark n’stormy (la marque est déposée) : 3,5 cl de rhum Goslings Black Seal (en flotteur), 10 cl de ginger beer, 1 tranche de lime.
Pour renouveler l’exercice, Goslings rend hommage au premier club d’amateurs de voile chez les militaires britanniques, crée en 1844. Le Royal Bermuda Yacht Club associe 5 cl de rhum Goslings Black Seal, 2 cl de falernum, 2 cl de triple sec Bols (nous y reviendrons), 2 cl de jus de citron vert (un fruit à utiliser également en garnish). Les rhums Gosling’s Gold (40%), Family Reserve (40%) et l’overproof (75%) sont aussi disponibles en France.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.