Conçu dans l’esprit d’un bar de quartier, le comptoir du Petit Oberkampf, un hôtel ouvert en février à Paris, propose huit cocktails originaux, pensés pour dépasser les frontières du bar d’hôtel.
« Imaginé comme une maison d’amis » et doté d’un patio végétalisé ainsi que d’un spa, l’hôtel Le Petit Oberkampf (4 étoiles, 30 chambres), ouvert en février dernier rue Oberkampf, dans le 11ème arrondissement de Paris, dispose d’un bar dans son élégant lobby. A l’instar de l’hôtel Le Petit Beaumarchais, dans le même arrondissement, la carte de cocktails se veut courte (8 cocktails) et accessible (13 euros le drink).
« Nous avons imaginé la carte sans connaître nos clients, en souhaitant être dans l’esprit d’un bar de quartier. Il fallait proposer une ambiance intimiste, et sans tarifs exorbitants », indique Léo Quedillac, chef barman exécutif. Parmi les meilleures ventes du manager, figure le Honey Blossom, « fleuri et frais » : pisco, fleur d’oranger, citron, Supasawa (solution citrique), hydromel (Bulles de ruche). Un long drink très rafraîchissant, assez onctueux, qui joue sur son aspect translucide avec des notes pâtissières et une certaine texture apportée par l’hydromel. Le cocktail, très accessible, est légèrement pétillant.
Des short drinks
« Puissant et gourmand », le Monkey Candy se compose de rhum (English Harbour) avec un fatwash à la cacahuète, de Pedro Ximenez, de miel, de liqueur de banane, de solution saline et d’un bitter aromatique à la vanille. Un cocktail légèrement vanillé au nez, et très marqué par le rhum. Le drink est beaucoup moins sucré qu’il n’en a l’air. « Je viens de la pâtisserie. Le miel apporte de la texture », explique Léo Quedillac. La liqueur de banane (Temous fugit spirits) apporte un côté flambé au nez. Un cocktail dans l’esprit after dinner, à découvrir en fin de repas, résolument onctueux en fin de bouche.
Avant le service de la Dry Pina colada, « nous expliquons notre démarche », poursuit Léo Quedillac : le cocktail constitue « tout l’inverse » d’une pina colada classique (pas un long drink, pas onctueux, pas trop sucré), mais s’en rapproche grâce à l’ananas, à la coco et à la base rhum. Pineapple rum Tiki Lovers, liqueur coco (Bielle), Botran blanc et vermouth blanc Lustau constituent les ingrédients. Le drink, à l’esprit apéritif, se distingue par sa gourmandise et son intensité en bouche, mais se rapproche plus d’un cocktail à déguster lentement que de la version originale.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.