Bourse, salons, food, hôtellerie… Focus sur les secteurs économiques qui commencent à souffrir de l’impact de l’épidémie de coronavirus (Covid-19).
L’épidémie de coronavirus (Covid-19) n’en finit pas de se développer. « Avec la déroute du marché boursier mondial et les actifs à risque s’étendant davantage, les marchés des changes sont soumis à une pression généralisée. Étant donné la fragilité des marchés et le suivi du nombre croissant de cas de Covid-19 dans le monde, les marchés devraient rester sous pression », constate ING.
« Bien que l’hypothèse actuelle de Rabobank soit que le virus soit contrôlé au cours du premier trimestre 2020, la maladie causera toujours des dommages aux secteurs food et agricoles alors que l’économie est déjà assaillie par une décélération de la croissance, de la peste porcine agricole et des problèmes commerciaux », poursuit cette autre banque néerlandaise. La semaine a été très difficile sur de nombreuses places boursières.
L’Etat compte accompagner les chefs d’entreprise
En France, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a fait part du soutien de l’Etat aux entreprises. Marchandises qui n’arrivent pas, salariés obligés de rester confinés : les conséquences du Covid-19 sont multiples. Avec les ministres du Travail Muriel Pénicaud et des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, il s’est adressé aux chefs d’entreprise.
« Inquiets aussi évidemment pour leur activité – je pense à tous les petits commerçants, je pense aux artisans, je pense au secteur de l’hôtellerie, de la restauration – qui se posent beaucoup de questions sur leur activité, sur la chute du nombre de touristes », a-t-il déclaré vendredi 28 février. Une cellule de crise a été mise en place. Sur la Côte d’Azur, des festivités ont été écourtées à Nice et à Menton.
Le dilemme des organisateurs de salons
Les organisateurs de foires et salons restent attentifs à l’évolution de la situation. Après le Mobile World Congress de Barcelone (Espagne), le salon automobile de Genève a été annulé. Il devait s’ouvrir le 5 mars. La Suisse a interdit, jusqu’au 15 mars, les manifestations de plus de 1000 personnes. En France, depuis le samedi 29 février, les rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu confiné sont annulés.