Les cafés, hôtels et restaurants sont toujours plus nombreux à vouloir développer leur carte de cocktails. Le 26 novembre, le Paris cocktail festival souhaite répondre à leurs attentes, sans oublier le fort intérêt exprimé par les consommateurs.
Après quatre éditions organisées par le consultant et historien du cocktail Fernando Castellon, le Paris cocktail festival s’est relancé, l’an dernier, grâce à Franck Poncelet et Philippe Jugé, cofondateurs d’Amuse-Bouche, l’organisateur des salons Planète Bière (en mars) et France Quintessence (en septembre). Le 26 novembre prochain, ils remettront le couvert à l’Elysée Montmartre (18ème arrondissement), où une quarantaine d’exposants feront découvrir leurs alcools en cocktails (de doses réduites) à un visitorat composé à 75% de professionnels et à 25% d’amateurs éclairés. Bombay Saphire, le Pineau des Charentes, Schweppes, Freixenet ou l’apéritif Claquesin, qui fera sa réapparition, rejoindront les lieux.
La connaissance accrue du public sur l’univers des cocktails, l’essor des bars spécialisés, la demande grandissante pour les cocktails dans l’ensemble du réseau CHR et la désaisonnalisation de la consommation agissent comme autant de raisons de poursuivre le renouveau de l’événement (1000 visiteurs en 2016) en recentrant les efforts sur le salon et en insistant sur l’imbrication les attentes des professionnels et celles des consommateurs : « le grand public amateur s’intéresse, vient poser des questions, mais réalise en aval des achats – il est prescripteur, dans un bar, un hôtel, chez un caviste… en connaissant l’expérience de chaque marque », indique Franck Poncelet.
Maîtriser l’art du perfect serve
Pour satisfaire cette cible, encore faut-il bien connaître l’univers du cocktail et savoir préparer les boissons incontournables. Un partenariat noué avec le grossiste Metro doit permettre au Paris cocktail festival de mieux être identifié par les responsables d’établissements. « Metro a identifié des bars, pubs, restaurants à table… qui souhaitent développer une offre cocktail. Le spritz n’a pas été un phénomène isolé, tout comme le gin tonic ! Comment appréhender ce phénomène en plein essor ? L’enseigne dispose d’un temps fort, qui démarre le 16 novembre, avec le guide «Ma carte apéritif – Tendances vintage» disponible en points de vente, au sein duquel nous serons cités », ajoute Franck Poncelet. 19 000 invitations ont été adressées aux professionnels.
Dans cette optique, deux conférences seront dédiées à ce sujet : « Comment démarrer une offre cocktail dans son établissement », par Stanislas Jouenne, et un atelier autour des six drinks du moment, avec Jean Munoz, barman, consultant, actuellement en poste au Buddha-Bar à Paris. Les professionnels et amateurs pourront suivre la préparation d’un cocktail simple et actuellement demandé par le public : un mojito, le spritz, un capirinha, un Cuba libre et une Muleta. « Le perfect serve est indispensable sur ces cocktails, jusqu’à la verrerie », insiste Franck Poncelet. Pour les visiteurs rompus à l’univers du cocktail, des conférences sur les barmans français qui « s’exportent » à l’étranger et sur l’éco-responsabilité dans les métiers du bar, avec l’objectif de zéro déchets, seront proposées.
Contrairement à l’édition 2016, le programme « dans la ville » du Paris cocktail festival sera recentré sur le Dîner des épicurieux (un incontournable des salons d’Amuse-Bouche), le 24 novembre au Gallopin, une brasserie parisienne qui a pris le tournant du cocktail, et un tour de Paris en bus le samedi. Une campagne d’affichage renforcée permettra quant à elle de développer la notoriété de l’événement.
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