La répartition des joueurs de jeux vidéo se rééquilibre entre hommes et femmes ; le marché ne cesse de progresser et les parents s’y mettent.
Le 1er novembre, la huitième édition de la Paris Games Week, l’événement leader du jeu vidéo, s’ouvrira dans un marché dynamique : les ventes ont progressé de 4% en 2016, à 3 milliards d’euros. Si les consoles s’arrogent toujours la majeure partie du marché (63% hardware, software et accessoires compris), les jeux sur PC grimpent (29%), tandis que le mobile ne dépasse pas la barre des 8% des ventes. Le profil des joueurs, en revanche, casse les idées reçues sur les jeux vidéo – 62% des Français estiment que le jeu vidéo est une activité « positive », et 77% des Français le considère comme une activité à même de s’adresser à toute la famille.
Les jeux vidéo ne sont donc pas réservés aux adolescents, ni même à la gent masculine, rappelle le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) : 53% des joueurs français sont des hommes, et 47% sont des femmes, d’après une étude réalisée par GfK. Le marché n’a cessé de recruter des consommateurs au fil des dernières années : en 2017, 53% des Français sont des joueurs, contre 29% en 2005. « Le jeu vidéo représente un véritable loisir de masse pour les Français. Le profil du joueur en 2017 et la pratique du jeu vidéo sont à l’image de la diversité et des richesses du secteur », commente la présidente du SELL, Julie Chalmette. Les joueurs sont en moyenne âgés de 34 ans.
Tous les jours, en famille
Dans les foyers, la pratique des jeux vidéo est régulière : 29% des joueurs s’adonnent à leur passion au moins deux fois par semaine, et 24% de manière quotidienne. Les jeux de courses automobiles, les jeux de plateforme et les jeux d’action constituent les genres les plus pratiqués. Le jeu vidéo n’est, enfin, pas forcément une activité solitaire : 65% des Français jouent avec leurs enfants, essentiellement « pour partager des activités » et « pour le fun ». Une campagne de communication autour du système de classification des jeux (de 3 à 18 ans minimum selon les titres) a d’ailleurs été lancée dans la presse féminine afin de faire valoir les efforts des éditeurs et rappeler l’utilité de ces avertissements.