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FrogPubs veut réaffirmer son ancrage dans l’univers de la bière artisanale

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En lançant 8 bières en 2016, dont la Hopster, une référence revendiquant sa saveur houblonnée, l’enseigne de brewpubs FrogPubs compte réaffirmer son rôle de précurseur sur le marché de la bière artisanale. Elle développe également son réseau, à Paris.

En lançant 8 bières en 2016, dont la Hopster, une référence revendiquant sa saveur houblonnée, l’enseigne de brewpubs FrogPubs compte réaffirmer son rôle de précurseur sur le marché de la bière artisanale. Elle développe également son réseau, à Paris.

« Nous sommes au milieu d’une révolution de la bière en France, et nous sommes à la mode ! », se satisfait le président-directeur général de FrogPubs, Paul Chantler. Vingt-trois ans après sa création, l’enseigne de brewpubs (10 pubs et 3 restaurants de burgers) entend réaffirmer son statut de précurseur de la bière artisanale à travers le lancement de 8 nouvelles bières en 2016, ainsi que son ancrage parisien avec la reprise d’un établissement dans le 2ème arrondissement.

« Nous avons l’énorme avantage de bénéficier d’une intégration verticale, ce qui fait qu’environ 90% de la bière que l’on produit est vendu dans nos pubs. Nous n’avons pas d’intermédiaire et notre personnel est formé pour vendre nos recettes. A la fin du mois, nous lançons une saison à l’épeautre, un produit plus complexe, mais nous saurons l’expliquer à nos clients », indique Paul Chantler à Business & Marchés. Cette nouvelle recette suivra l’Oat Stout, une bière à l’avoine présentée en mars dernier.

Une nouvelle bière « simple, mais avec du caractère »

Ces deux dernières références ne sauraient faire oublier l’objectif de démocratisation de la bière artisanale que s’est fixée l’enseigne. Il se poursuit avec le lancement de la Hopster (3,8°), qui se revendique comme étant une bière « houblonnée, fraîche et légère, avec peu d’amertume et débordante de saveurs tropicales fruitées ». Elle est déjà disponible à la pression. « Il y a une tendance beer geek, mais la quasi-totalité de la bière vendue en France est de la bière de soif, laquelle peut être une très bonne bière », poursuit Paul Chantler.

Derrière son apparente simplicité, la Hopster cache trois types de malts et cinq types de houblons. « Hopster est issue de deux réflexions. Premièrement, les brasseurs artisanaux font des bières assez compliquées, et il y a ceux qui produisent des bières de soif . On souhaitait une bière simple, mais avec du caractère. Deuxièmement, nous constatons que beaucoup de gens n’aiment pas l’amertume, mais beaucoup de bières sont de plus en plus amères. Nous avons donc crée une bière pas trop forte, pas trop amère, mais avec des fruits tropicaux », a expliqué Paul Chantler lors du lancement de la Hopster, vendredi 29 avril.

Pour répondre à sa forte croissance, FrogPubs compte agrandir sa brasserie, afin d’aboutir à un volume de 10000 hectolitres par an d’ici à douze mois. Le groupe procédera à des embauches. Il en ira de même lors de la relance, prévue à la rentrée prochaine, du Chesterfield Café, dans le quartier parisien des Grands Boulevards. Cet établissement, qui a déjà fait l’objet de retouches sur sa carte, reste pour l’heure exploité sous son nom commercial actuel. « C’est un vrai challenge entrepreneurial, mais l’espace est incroyable avec 3 bars sur 3 niveaux », lance Paul Chantler.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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